6 octobre 2009, par artesia
Au début des années 1970, les Portugais représentent la communauté étrangère la plus nombreuse, avec plus de 700 000 personnes. Les travailleurs immigrés sont toujours employés dans les postes non qualifiés de production, les plus mal payés. Plus de deux ouvriers étrangers sur trois travaillent dans les mines, la chimie, la métallurgie et le bâtiment. En 1970, plus de 90% des travailleurs des chaînes de montage de Renault Billancourt sont des immigrés. Ils ont payé un lourd tribut à la soif de profits (...)
6 octobre 2009, par artesia
Après la guerre, il faut reconstruire. De Gaulle déclare vouloir repeupler la France avec 12 millions de beaux bébés. Il veut aussi des immigrés, mais bien choisis. Il écrit en juin 1945 : « sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des méditerranéens et des orientaux qui ont depuis un demi siècle profondément modifié la composition de la population française. Il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (belges, luxembourgeois, suisses, hollandais, danois, (...)
6 octobre 2009, par artesia
Dans les corons du Nord, la première grève des mineurs étrangers datent de février 1923. Thomas Olszanski, le porte-parole communiste des mineurs est lui même polonais. Mais ces grèves ne touchent pas ou très peu les mineurs maghrébins. Le PC édite alors un tract en bilingue, français-arabe, à Anzin et dans le bassin minier autour de Lens. Je cite : Camarades ouvriers algériens Vous gagnez des salaires de misère Vous travaillez plus de 8 heures par jour Vous êtes à la merci du patronat POURQUOI ? Parce (...)
6 octobre 2009, par artesia
En 1914, la concurrence entre les bourgeoisies impérialistes débouchent sur la première guerre mondiale. Les travailleurs sont lancés dans cette boucherie sanglante, encouragés par la majorité des dirigeants socialistes au nom « de la défense des acquis nationaux ». 1914 marque non pas la faillite des idées internationalistes mais du mouvement ouvrier réformiste qui a préféré se lier à sa bourgeoisie nationale plutôt qu’aux travailleurs étrangers.
Dans cette première guerre mondiale, éclate la (...)
6 octobre 2009, par artesia
Dans les années 1830/1840, Paris est la capitale politique en Europe. La révolution de juillet 1830, les barricades de 1831 et 1834 et puis le souvenir de la révolution française, 40 ans plus tôt, sont des sujets de discussions permanentes dans le milieu militant français mais aussi étranger. Paris accueille en effet, de nombreux réfugiés pourchassés dans leur pays : des révolutionnaires italiens, des radicaux allemands, des démocrates polonais, des syndicalistes anglais ou belges. Plus de 10% des (...)